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Ouvert
Recyclart
Projet pilote de la ville de Bruxelles mené en 1996, l’ASBL Recyclart s’est installée dans la gare de La Chapelle utilisée partiellement encore aujourd’hui.
Elle y a ouvert un bar, mais surtout une discothèque à tendance alternative dont l’immense originalité réside dans son emplacement. Elle occupe tout simplement les espaces habituellement utilisés par la gare pendant la journée. Le résultat est amusant : vous pouvez acheter votre ticket boisson à l’ancien guichet de ventes des billets avant d’aller danser sous les panneaux de signalisations des quais.
25, rue des Ursulines
Métro Gare Centrale
Parcours artistique à Anderlecht
Organisé par l’association Hypothésarts, un joli parcours de peintures murales et de poésies est possible autour de l’église Saint-Pierre et Saint-Guidon. Pour ceux qui viendraient dans le centre d'Anderlecht visiter l'église, le béguinage ou la maison d'Érasme, c'est un moyen de prolonger un peu la visite de ce quartier méconnu.
Commencez par la rue du Chapitre, entre l'église et la maison d'Érasme, où, au n° 16, un texte de Voltaire est reproduit sur la façade. Une reproduction d'une peinture de Klimt agrémente le texte qui se termine par la phrase judicieusement choisie : « Le paradis est là où je vis. » Phrase qu'il est d'ailleurs intéressant de rapprocher d'une autre que l'on retrouve dans le jardin philosophique d'Érasme : « La patrie, c'est là où l’on se sent bien. »
À gauche de l'entrée de la maison Érasme, empruntez un passage qui vous mène à un petit parc. Traversez-le pour arriver rue du Village où, au n° 17, se trouve une autre façade rythmée par des extraits du Bateau ivre de Rimbaud et des reproductions de peintures de Kandinsky. Prenez la rue du Village à droite, vers l'église, pour rejoindre la rue de Formanoir qui devient ensuite rue Edmond Delcourt où les n° 3 et 4 ont également été décorés. Un peu plus loin débute la charmante rue Porselein qui surprend par son caractère campagnard. Aux n°11, 13, 15, 17 et 34, des textes et des peintures de Prévert, Maeterlinck, Miro ou Chagall vous attendent. Même chose au 29, rue Saint-Guidon.
Attention, le parcours est aujourd’hui en mauvais état et parfois difficilement lisible.
Rue Porselein, rue du Chapitre, rue Saint-Guidon, rue du Village
Métro Saint-Guidon
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Ouvert
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Fermé
Les toilettes du Belga Queen
Ouvert en mars 2002, le restaurant Belga Queen est un restaurant branché, situé dans un beau bâtiment du XVIII. De la banque qu’elle fut un moment (Le Crédit du Nord Belge), il reste aujourd'hui une une belle salle des coffres et une jolie verrière surplombant l'ancienne salle des guichets. Mais la véritable originalité de la dernière création d'Antoine Pinto, ce sont les toilettes.
À l'entrée, une première pièce avec lavabos est commune pour les hommes et les femmes. Une porte pour les hommes, une autre pour les femmes. Jusqu'ici, rien de très original, si ce n'est que toutes ces portes sont transparentes et qu'une fois entré dans l'espace réservé aux hommes, c'est encore une autre porte transparente qui vous accueille. Vous hésitez alors franchement à entrer, l'impression de pouvoir être vu par tout le monde étant réelle. Ce qui est d'ailleurs le cas, si vous ne comprenez pas l'astuce : c'est seulement en fermant la porte que celle-ci devient opaque… Remarque : il ne faut plus fermer à double tour !
Au-delà de l'indéniable aspect ludique, il est amusant de rester un moment devant les lavabos et d'observer la réaction des gens. Entre la femme qui ne se rend compte de rien et ne ferme finalement même pas la porte, celle qui refuse carrément d'y aller ou l'homme joueur qui en profite pour montrer ses fesses derrière la porte devenue opaque, vous aurez le droit à un franc moment de rigolade, voire à la possibilité de faire des rencontres. La cuisine à forte connotation nationale, est dans l'air du temps : correcte et pas très bon marché. Mais on ne vient pas pour cela.
32, rue Fossé-aux-Loups
Métro De Brouckère
Tous les jours de 12h à 14h30 et de 19h à 24h
02 217 21 87
Buvette du café des spores
Délicieux et insolite, le Café des Spores est le lieu du champignon à Bruxelles. Présentées sous toutes leurs formes, les espèces se succèdent au gré des saisons. Installé dans un ancien magasin, le reste ne manque pas de charme.
Mais c’est surtout son annexe, « La Buvette », en face, qui vaut le détour. Ce petit chef d’œuvre Art Déco est une ancienne boucherie, décorée dans sa forme actuelle en 1943 par l’architecte François Mees. Extérieur et intérieur se confondent grâce au parement de carrelages clairs, quadrillé de fins bandeaux foncés. Menuiserie, ferronnerie, plafond en marbrait (un verre opaque imitant le marbre) et étals sont toujours là.
Du mardi au jeudi à 20h, le vendredi à 12h
103, chaussée d'Alsemberg
Tram 51, arrêt Albert
02 354 13 03
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Fermé
Urinoirs de la place Sainte Catherine
Sur le flanc gauche de l’église Sainte-Catherine survit le dernier urinoir public opérationnel de la ville de Bruxelles. Peu engageant, il étonne toutefois par son emplacement et raconte à lui seul l’histoire passionnante (!) du traitement des excréments humains dans une capitale.
Les problèmes liés aux excrétions apparaissent avec l’urbanisation galopante. À la campagne, le fumier ou l’étable faisaient parfaitement office de latrines, les déchets ainsi recyclés étant d’ailleurs fort prisés à une époque où les engrais chimiques étaient encore inexistants. En ville, on fait tout simplement ses besoins dans la rue et la commune achemine les déchets vers le fumier général de la ville. La croissance démographique du XIXe siècle, alliée au problème des mauvaises odeurs (on pensait à l’époque qu’elles étaient porteuses de maladies) ainsi qu’aux considérations morales liées à la pudeur poussent peu à peu les autorités à faire face au problème.
Bruxelles se dote d’urinoirs dès 1845. On s’étonnera à notre époque de trouver un tel endroit de soulagement le long du mur d’une église… Il ne s’agissait pourtant, afin d’éduquer la population à de nouvelles habitudes, que d’opter pour des emplacements dans des endroits fréquentés : école, église ou tout autre édifice public. L’urinoir de Sainte-Catherine surprend aussi car il laisse en partie voir ce qui s’y déroule.
Rappelons que, outre le souci d’hygiène, on voulait également éviter d’inciter les utilisateurs à la débauche… On remarquera d’ailleurs que les femmes n’y avaient pas accès : elles étaient apparemment censées mieux contrôler leurs fonctionnements internes. Mesdames, si vous ne voulez pas payer l’utilisation des WC dans les restaurants et cafés, sachez tout de même que se libérer d’un besoin pressant dans la rue valait de un à trois jours d’emprisonnement en 1846… De nos jours, ce n’est d’ailleurs pas non plus autorisé
Rue Porselein, rue du Chapitre, rue Saint-Guidon, rue du Village
Métro Saint-Guidon
Parking 58
Étonnant parking que ce parking 58. Située à deux pas du boulevard Ansbach, il n’inspire a priori pas grand-chose quand vous vous engagez dans ce bâtiment moderne sans forme.
Pour vous garer, poursuivez jusqu’au dernier étage. Vous y aurez la surprise d’accéder à un étage en plein air d’où une splendide vue sur Bruxelles s’offre à vous. On peut également y aller à pied ou en ascenseur.
Angle de la rue de l’Eveque et de la rue de la Vierge Noire
Métro De Brouckère
Du lundi au jeudi de 7h à 1h, le vendredi et le samedi de 7h à 2h et le samedi de 10h à 1h
Vestiges de la première enceinte
Edifiée au début du XIIIe siècle, la première enceinte, longue de 4 km, était destinée à protéger Bruxelles, mais surtout à en affirmer la puissance. Sept portes ouvraient vers les chaussées menant aux grandes villes voisines. À l'heure du couvre-feu, les gardes les fermaient, les retardataires se voyant obligés de passer la nuit dans une auberge hors les murs.
Au fil du temps, la ville s'agrandit et se dota d'une nouvelle enceinte. Détruite au début du XIX
Voici un itinéraire qui vous permet de relier certaines pièces de ce puzzle urbain. Au n° 36, boulevard de l’Empereur, la Tour Anneessens côtoie depuis les années 1950 un bowling… Le rempart était constitué de deux étages d'arcades superposés que précédait un vaste fossé. La tour permettait aux arbalétriers d'avoir, au travers des meurtrières, une vision panoramique tout en restant à couvert. En descendant vers la rue de Villers, un mur de courtine et une tour sont encore visibles. Remarquez le chemin de ronde apparaissant sous le mur crénelé.
Au n° 159-163, du boulevard Anspach, à l'Hôtel Eurostars, des vestiges du pont fortifié qui enjambait la Senne sont visibles dans la chaufferie (souriez et vous pourrez peut-être entrer… !). Rue des Chartreux, au n° 42, l'entrée d'un horloger laisse apparaître la tour du Driesmolenwicket, complètement englobée dans une construction. Détour ensuite par la rue de la Vierge-Noire, où la Tour Noire survit au milieu de constructions récentes. Plus loin, la rue du Fossé-aux-Loups rappelle le fossé qui bordait l’enceinte. Au n° 47, l'hôtel Radisson SAS propose une reconstitution d'un morceau du mur à partir d'éléments originaux, au milieu de l'atrium. La tour du Pléban, elle, est accessible seulement sur demande téléphonique préalable à la cure de la cathédrale, au n° 15, rue du Bois Sauvage. Enfin, au centre culturel hongrois au n° 10, du Treurenberg, une portion de mur est visible pendant la semaine, aux heures de bureau.
36, Boulevard de l'Empereur
Métro Gare Centrale
Ascenseur Paternoster de la SNCB
Au milieu des arcanes du pouvoir et de la bureaucratie, l’administration publique recèle parfois des trésors cachés ! C’est le cas dans les locaux de la Société Nationale des Chemins de fer Belges, où il est possible d’effectuer un voyage vertical hors du commun… C’est en effet ici que subsiste un rare spécimen d’ascenseur « Paternoster », ascenseur au mouvement perpétuel qui ne s’arrête jamais et surtout pas aux étages…
Le principe est simple : pas de porte, pas d’arrêt, il faut juste prendre l’ascenseur « au vol »… À droite pour monter, à gauche, pour descendre. La première réaction, théorique, est réjouissante : pas besoin d’attendre de longues minutes sans savoir ce qu’il se passe quelques étages plus haut. En pratique, ça peut-être un peu plus déroutant. S’il fonctionne lentement, et c’est préférable, certaines personnes sont parfois décontenancées par ce mode de fonctionnement vieux de plus de 50 ans.
Il est vrai qu’il ne faut malgré tout pas trop traîner à rentrer dedans quand il passe devant vous, car sinon, vous êtes quitte pour un tour. À l’intérieur, un panneau rassure (vraiment ?) l’usager inquiet : « La traversée du grenier et de la cave est sans danger »… N’exagérons cependant pas trop. Une fois la surprise passée, tout se déroule très bien. Pour des raisons de sécurité, l’endroit est toutefois interdit aux enfants et aux handicapés. Si on ne le trouve plus aujourd’hui que dans quelques vieilles institutions, il était très courant auparavant car, avec ses 15 cm/sec, il était plus rapide que les escaliers mécaniques. Aujourd’hui, les cabines d’ascenseur de Mitsubishi à Yakohoma circulent à 45 km/h…
47B, avenue Fonsny
Gare du midi
Lors de votre visite, demandez aimablement au gardien de vous le laisser découvrir.
Auberge Saint Michel
Peu de touristes le savent. Peu de Bruxellois imaginent même que ce soit possible. L'auberge Saint-Michel est un secret superbement gardé situé sur la Grand-Place elle-même.
Pour ceux qui ont toujours voulu s'étreindre devant « le plus beau théâtre du monde », selon Cocteau, c'est l'occasion car, au total, une quinzaine de chambres donnent dir Passer quelques minutes, la nuit tombée, accoudé est un vrai délice. Pour un prix très raisonnable, vous pourrez rêvez tout haut devant la plus belle vue de toute la ville et contempler plus de trois siècles d’histoire.
Après le bombardement de 1695, la maison des ducs de Brabant, où se situe l'hôtel, fut reconstruite l'année suivante par l'architecte Debruyn et ce groupe de sept maisons (du n° 13 au n° 19) fut alors réuni sous un même fronton. L'immeuble du n° 15, nommé la Fortune, fut en particulier acheté par la corporation des tanneurs.
Aujourd'hui les tanneurs ont quitté la Grand-Place, comme la plupart des corporations, pour laisser la place à des chambres simples et propres. À noter que les chambres qui n'ont pas la vue sont plus petites et moins chères mais présentent évidemment beaucoup moins d'intérêt. L'accueil est charmant.
15, Grand Place
Métro Gare Centrale
Arrêt de tram Bourse
02 511 09 56 · de 100€ à 140€ la chambre double
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Ouvert
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Ouvert
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Fermé
Parcours de la banane
Outre la salle Gran Eldorado de l’UGC de Brouckère, la décoration de certains immeubles du centre de Bruxelles s'inspire de la flore et de la faune du Congo belge et en particulier de la banane.
Remarquez par exemple l'immeuble du 75-79, rue Antoine Dansaert. Construit en 1927 par Eugène Dhuicque pour le grossiste en fruits exotiques Gérard Koninckx Frères, il possède une jolie frise en grès émaillé. Dessinée par Armand Paulis et exécutée par le céramiste parisien Dhomme, elle représente plusieurs motifs de bananes, source de la fortune de nombreux marchands du début du xxe siècle.
On trouve une autre trace du fructueux commerce de la banane de l'époque au 34, boulevard d'Ypres. Construit également pour Gérard Koninckx Frères, ce bel immeuble Art déco possède aussi une décoration de bananes au sommet des pilastres de la façade.
75-79 Rue Antoine Danseart
Métro Sainte Catherine
Ferme du parc Maximilien
La ferme du parc Maximilien est un endroit absolument étonnant, à dix minutes à pied de la Grand-Place. Coincée entre les immeubles modernes du quartier de la gare du Nord, le petit Ring et l'immense garage Citroën de la place de l'Yser, cette ferme urbaine est un grand bol d'air.
Elle offre des scènes tout à fait insolites, en plein cœur de la ville : un mouton broute tranquillement de l'herbe grasse le long d'un joli corps de ferme, des poules picorent du grain sur fond de garage Art déco ou d'immeuble haussmannien, une chèvre se promène devant un colossal immeuble HLM…
Une fois sur place, promenez-vous paisiblement dans cette campagne au cœur de la ville, nourrissez les canards ou les lapins, ramassez les œufs et cultivez le verger ou le potager. Des ateliers sont régulièrement organisés autour de ces activités et plus généralement dans le but de sensibiliser les visiteurs sur le thème de l'environnement et de la protection de la nature. Des animations sont organisées pour les enfants du quartier ou pour des groupes scolaires. Créée de toutes pièces en lieu et place d'un parking dans les années 90, la ferme est une belle réussite.
À l'angle du boulevard Baudouin et de l'avenue de l'Héliport, remarquez également trois sculptures en acier représentant des animaux de la ferme : un coq, un cochon et une vache. Placés en octobre 1999 à quelques mètres de l'entrée de la ferme dont ils signalent ainsi la présence, elles sont l'œuvre de l'artiste belge Pierre Martens, peintre, sérigraphe et sculpteur.
Du mardi au vendredi, de 10h à 17h
2 quai du battelage
Métro Yser
Gratuit · 02 201 56 09
Les secrets du parc d'Egmond
À deux pas de la frénésie urbaine et des tunnels de la petite ceinture, le Parc d’Egmont offre au promeneur fourbu la quiétude d’un jardin à l’anglaise, qui perpétue le souvenir d’une vaste propriété nobiliaire. Au milieu de ce petit parc dérobé, et déjà étonnant en soi, se cachent divers trésors dot une statue du facétieux Peter Pan.Sir Georges Frampton sculpta cette œuvre à la demande de l’auteur écossais Sir James Barrie, créateur du personnage en 1902.
S’inspirant des illustrations originales réalisées par Arthur Rakham, le sculpteur entoura « l’enfant qui ne voulait pas grandir » de la sage Wendy et de la malicieuse fée Clochette. Autour d’eux, escargots, écureuils et lapins, l’air coquin, surgissent du bronze. La légère figure de Peter Pan, perchée au sommet de la sculpture, semble prête à bondir. L’artiste, touché par les souffrances infligées à la Belgique lors de la Première Guerre mondiale, décida d’offrir cette œuvre à la Ville de Bruxelles, en témoignage du « Lien d’amitié entre les enfants de Grande-Bretagne et ceux de Belgique »… Aux confins du parc, du côté de la rue du Grand Cerf, caché derrière la végétation, se dresse le Grote Pollepel.
Au XVe siècle, ce grand réservoir assura l’approvisionnement en eau des fontaines de la Grand-Place. Ce vestige médiéval fut exhumé lors de la construction de la rotonde de la Galerie Ravenstein en 1955 et remonté pierre par pierre dans le Parc d’Egmont. Autre vestige étonnant, une ancienne glacière prend place derrière l’orangerie. En forme de petite colline, elle possède une entrée en briques et pierres blanches côté Hilton. Cet ancêtre du congélateur stockait des blocs de glace en hiver qui dispensaient tout au long de la belle saison leur fraîcheur aux denrées alimentaires les plus fragiles.
Entrée par le n°31, boulevard de Waterloo
Métro Porte de Namur
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Ouvert
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Musée du jouet
Installé dans un bel hôtel de maître sur 1000 m2, le musée du jouet est un lieu hors du temps. Si officiellement le musée s’adresse aux enfants de 2 à 102 ans, « des dérogations sont possibles », annonce malicieusement le bulletin du musée. Les mercredis et samedis, le musée est plein d’enfants qui s’amusent avec les jouets disponibles dans le musée même : chaises à bascule, ustensiles de cuisine, voitures à pédale, trottinettes et autres jouets mécaniques anciens ou modernes.
Le dynamique conservateur mettra également un point d’honneur à faire une démonstration de certains jouets anciens comme le très beau théâtre de marionnettes. Il est également possible de fêter son anniversaire dans le cadre du musée avec boissons, gâteaux au chocolat et bougies pour la somme de 9 € par personne. En dehors de ces deux jours, le musée est plus calme et la visite prend ainsi tout un autre tour. Guidé par le conservateur, Monsieur Raemdonck, vous pourrez découvrir le monde caché et un peu fou des collectionneurs. Comme cette femme qui collectionne les girafes (elle en possède plus de 2000 !) et qui passe régulièrement au musée faire un petit tour. Le conservateur lui-même a visité jusqu’à maintenant 128 musées du jouet de par le monde et choisit la destination de ses voyages en fonction de la présence ou non d’un nouveau musée du jouet !
Tous les jours de 10h à 13h et de 14h à 18h ou sur rendez-vous.
24, rue de l'association
Métro botanique
6,5€ pour les adultes
5,5€ pour les enfants
Panorama de la bibliothèque royale
Centre du savoir par excellence, la bibliothèque royale s’élève sévèrement sur le mont des Arts, auquel elle confère un côté un peu tristounet, qui n’est pas sans rappeler l’architecture mussolinienne. En 1935, à la demande de la reine Élisabeth et du roi Léopold III, le gouvernement belge décida en effet de construire une nouvelle bibliothèque à la mémoire du roi Albert Ier. Un concours fut lancé, mais la guerre qui survint arrêta tout. En 1954, la première pierre fut posée mais il fallut encore attendre quinze ans pour le BR soit finalement inaugurée.
Si beaucoup y traînent régulièrement leurs savates dans la recherche effrénée des mémoires ou des travaux universitaires, peu y admirent depuis la cafétéria au 5e étage la fabuleuse vue de Bruxelles qui s’y déploie à travers les immenses baies. La nourriture n’y est pas fabuleuse, le café non plus, mais le panorama vaut le détour. Pour y accéder, vous n’avez pas besoin de carte de lecteur : il suffit d’emprunter un des ascenseurs et de vous arrêter au 5e. Le calme, vu le lieu, est de rigueur.
5e étage/Mont des Arts
métro Gare Centrale
Du lundi au vendredi, de 9h à 16h15, sauf les jours fériés et la dernière semaine d’Août.
Musée Wiertz
Caché dans une petite rue derrière le musée des Sciences naturelles, le musée Wiertz est l’un des musées les plus singuliers de Bruxelles. Installé dans l’ancien atelier du peintre belge Antoine Wirtz (1806 - 1865), il est consacré entièrement aux peintures monumentales de l’artiste.
Malgré la taille imposante de l’atelier principal, celui-ci dégage une atmosphère intimiste qui fait de la visite un moment à part. Gonflé d’orgueil dès son plus jeune âge, ce qui contribuera à le faire haïr d’une partie de ses pairs, Antoine Wirtz connaît une quasi-révélation à la vue de la fameuse Descente de Croix de Rubens à Anvers. Il se voudra dès lors l’émule du grand peintre baroque (« être Rubens ou rien ») et au dire des critiques, une partie de la force des œuvres du maître anversois se retrouve dans ses peintures. Blessé par quelques échecs personnels, Wiertz veut malgré tout laisser une trace, convaincu que « pour juger les peintres, il faut attendre deux siècles au moins ». C’est ainsi qu’il songe à faire un musée de son futur et dernier atelier. En mars 1850, il expose son projet à Charles Rogier, alors ministre de l’Intérieur.
En échange d’une promesse de ses œuvres à l’État belge, il obtient gain de cause et fait construire, aux frais du gouvernent, un vaste atelier. Les proportions de celui-ci (35 m de longueur, 15 m de largeur et 16 m de hauteur), lui permettront enfin d’être à son aise pour exécuter ses œuvres monumentales. Il est vrai que la proportion de certaines de ses toiles laisse rêveur. La Chute des anges rebelles mesure par exemple 11,53 m sur 7,93 m. Wiertz meurt dans son musée en 1865. Conformément aux prévisions, le legs des œuvres de l’artiste a lieu en 1866 et le musée ouvre ses portes la même année.
Contenant près de 220 œuvres de Wirtz, le musée fait aujourd’hui partie des musées royaux des Beaux-Arts de Belgique, ce qui explique sa gratuité (selon la volonté de l’artiste), à l’instar du musée Constantin Meunier. Raison de plus pour visiter ce lieu hors des circuits traditionnels. Notamment pour tous les employés de l’Union européenne qui ignorent trop souvent que le musée est à quelques minutes à pied de leur quartier. Il suffit de traverser le joli parc Léopold.
Du mardi au vendredi, de 10h à 17h
62, rue Vautier
Bus 34, 38, 54, 59 et 95
Gratuit · 02 648 17 18
5km ·
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